Du grand peuple des lignes
Ils sont là. Tendus vers ces cieux qu’ils vénèrent comme un dieu, et vers le soleil source, projetant d’ombres lignes sur leur mère nourricière. Leur silence de façade, complice des oiseaux, est trahi par le vent qui leur donne le verbe. Ils sont cette présence qui célèbre la vie ; on appelle « un désert » là où ils ne sont plus.